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Mass Gaming

Ocean's 11, 12 et 13

13 Août 2011 , Rédigé par Mass gaming - Lord[A]drae Publié dans #Cinéma

Salut à tous, c’est Lord[A]drae, maintenant c’est au tour de la série Ocean’s d’être décortiquée. Ayant vu les 3 à quelques jours d’intervalle, j’ai fait le choix de ne pas analyser chaque film un par un, mais plutôt de noter la trilogie globalement, puis de mettre une note à chacun à la fin. Cela peut permettre de comparer plus facilement les 3 films, qui de toute manière sont plus ou moins les mêmes. Dans le 11, vous ferez la connaissance de toute la bande de voleurs, chacun ayant leur spécialité, le vol ayant pour but un coffre de plusieurs casinos de Las Vegas. Le 12 nous envoie en Europe, à la rencontre d’un célèbre voleur, le Marc, et de son disciple français, qui devra se mesurer aux gaillards de Mr. Ocean. Le 13 revient à Las Vegas pour un vol de diamants, mais le vrai cambriolage est lui délicieusement original, le but étant de faire perdre de l’argent à un personnage joué par Al Pacino. Je ne vous en dit pas plus, et je vous laisse savourer …

 

http://www.cinemagora.com/images/films/57/26857-b-ocean-s-eleven.jpghttp://www.kritikcine.com/affiches/6/oceanstwelve2.jpghttp://amisfriends.a.m.pic.centerblog.net/n7mtqqbv.jpg

Les trois films sont réalisés respectivement en 2002, 2004 et 2007, par Steven Soderbergh, avec Brad Pitt, Matt Damon, George Clooney, Julia Roberts, et Al Pacino pour le dernier, comptez 2h00 pour chaque film, et c'est de la comédie (mais classe).

La trilogie donc met en scène les aventures de Mr. Ocean et de son équipe de cambrioleurs, que l’on retrouvera tout au long des 3 long-métrages, nommés respectivement Ocean’s 11, Ocean’s 12 et Ocean’s 13 (à prononcer à l’anglaise sinon c’est pas beau). La trame principale des 3 films est donc le cambriolage de haut vol. Ne vous attendez pas au vol à la tire du sac de mémé Odette, mais plutôt aux coffres forts et objets de plusieurs millions, voir centaines de millions de dollars (et ça c’est la classe). Nous suivons donc à chaque fois la préparation du vol, le vol, et la conclusion.

Au niveau des scénarios tout d’abord. Le 11 et le 13 sont relativement comparables, par rapport au 12. En effet, le 11 introduit la trilogie de manière assez classique, style Braquage à l’Italienne. Pas de folie, un scénario bien ficelé et relativement fouillé pour un blockbuster américain, une petite histoire de cœur et hop le tour est joué. Le 13 expose plus ou moins le même scénario, mais d’une manière très originale, comme je l’ai dit dans l’introduction. Ca reste classique (dans « classique », il y a « classe »), mais sublimement classe. Le 12, est à mettre un peu à part par rapport aux 2 autres. Le scénario est beaucoup plus brouillon, on sent que le réalisateur a perdu un peu pied à cause du succès du précédent volet, et a tenté de sortir des conventions. Malheureusement, c’est un ratage (certes, mais un ratage classe). L’intrigue n’apparaît que tard dans le film, l’idée est bonne mais mal exploitée. Les scènes épiques de cambriolage sont tout bonnement absentes, on se perd entre les différents pays, les différents vols et une histoire à l’eau de rose, et lorsqu’on pense qu’on a tout compris, et bien non, les éléments cachés exprès par le réalisateur apparaissent pour que vous vous rendiez enfin compte que vous n’avez rien capté jusque là, à la manière d’un Fight Club. Bref, c’est le tâtonnement autant du spectateur que du réalisateur. Ce dernier joue même à un passage la carte « gros délire », carte qui ne sied pas du tout au ton du film. Pour récapituler, les scénarios du 11 et du 13 sont très biens, mais le 12 est un peu le mouton noir, heureusement rattrapé par son successeur. On dénotera l’humour omniprésent, subtil (et classe), qui ajoute une touche très agréable à l’ensemble.

Parlons maintenant des acteurs. Bon, là il n’y a pas à tortiller, c’est de la bombe atomique. Avec un casting pareil, le jeu est juste génial (et classe), les acteurs vivent leur personnage et s’éclatent. Tout simplement. Entre la prestance de Brad Pitt, la classe de George Clooney, l’expérience d’Al Pacino (dans le 13), la féminité de Julia Roberts, et la qualité globale des autres acteurs, mois légendaires mais tout aussi bons, vous en aurez plein les mirettes. Et franchement, c’est la classe. La vraie. Celle en costard cravate, lunettes de beau gosse, et sourire de tueur (un tueur classe).

 

La caméra et la mise en scène sont dans une mécanique parfaitement huilée. Pas de gros plant intempestif, on voit ce qu’on a à voir, les petits effets de caméra sont bien, bref, rien à dire.

La bande-son se fait discrète, et va avec l’univers riche et cosy. Pas de musique épique ou de hard-rock, juste des morceaux qui vont avec le moment où elles sont mises. C’est juste ça, mais c’est bien fait. C’est classe quoi.

 

Si vous ne l’aviez pas encore compris, Ocean’s est une trilogie classe. On regrettera un 12 un peu bâclé, mais vivre avec ces voleurs est un vrai plaisir, on se surprend même à s’imaginer à leur place. Toutes les minettes seront scotchées à leur canapé par les sourires Freedent de Cloocloo et Brady, et les mecs s’empresseront de courir chez le vendeur de costume le plus proche. Un classique original qui restera longtemps dans les mémoires.

 

Ocean’s 11 : 7/10
Ocean’s 12 : 5 /10
Ocean’s 13 : 8/10

Lord[A]drae

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G
<br /> Classe ^^<br /> <br /> <br />
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