[Test] Deadlight

Déjà, faut savoir que j’ai un péché mignon, les zombies, j’ai vu tous les Romero (même les mauvais), lu la plupart des Max Brooks, et joué a beaucoup de jeux de slash de zombies. Donc, quand j’ai vu le nom de deadlight, et sans rien chercher à son sujet, je me suis dit que ça devait être un jeu de zombie, et que ça me ferait pas de mal dans ma grande période ou je m’ennuie sur Dishonored et que je rererererere[...]recommence une partie sur fallout New Vegas en fumant assez de clopes pour avoir mon cancer à 21 ans.

Ici, on peut voir que l'invasion de zombies sur Seattle a écrit Deadlight dans le ciel... Ouais, celle ci était pourrie. Mais reconnaissez que c'est joli.

Mais bon, j’avais tort, Deadlight, c’est pas vraiment un jeu de zombie comme on l’entend. Rien à voir avec Left 4 Dead, ou Dead Island, c’est plutot un Limbo sans la poèsie du design et avec plus de gémissement de zombies affamés prêt à tout pour nous tuer avec des grands coups de pattes visqueuses et pleines de pustules. Devellopé par les gars (et surement les filles, parce que le sexisme chez Massgaming, on l’utilise juste pour faire des blagues sur le ménage.) de Tequila Works, un studio indépendant espagnol qui signe son premier jeu avec Deadlight, autant le dire, c’est une réussite.

J'ai pas menti, y a des zombies, mais quand ils sont 4, on les évite. Surtout quand comme moi, on a perdu de la vie inutilement (visible en haut à gauche) et qu'on a un lance-pierres en guise d'arme (visible en gris a côté de la barre de vie et d'endurance)

Deadlight nous plonge en 1986, à Seattle, une époque ou les cinémas X avaient un certain standing, on contrôle le personnage de Randall Wayne, Randy pour les intimes et les victimes (je la note !), un garde forestier determiné à chercher sa famille dans l’enfer qu’est devenu le monde, en effet, une épidémie de zombie à frapper le pays, paraît-il même, le monde entier. Mais voila, rien ne se passe comme prévu, dès le début séparé de son groupe d’ami, Randall se retrouve seul, confronté à une horde hurlante, puante, et super chiante (c’pour la rime) d’ombres, comme ils disent pour désigner des zombies. On controlera notre héros à travers toutes les péripéties possibles et imaginables, et croyez moi, y en a beaucoup.  Le jeu a une durée de vie assez limitée, 2 h et des poussières si on rush comme un petit fou et qu’on se foire jamais, et 4 h si on décide de trouver tous les secrets dont le jeu dispose (des éléments qui nous mettent au courant de la situation dans le pays, ou bien, l’identité de certains cadavres qu’on trouve sur le chemin, pour mettre un nom sur un cadavre, c’est plus sympa.), comptez 5 heures si jamais vous avez du mal avec certaines salles ou énigmes, ça arrive, on se moque pas !

A la moitié du jeu, ça se transforme un peu, on se retrouve dans des salles types try and die, et c'est la que le jeu prend un peu de durée de vie, on peut pas trop prévoir ce qu'il va se passer autant avec l'IA, qu'avec les pièges de la pièce, alors, on meurt une fois... Peut-être deux...

Du coup, en un temps aussi réduit, le jeu n’est absolument pas répétitif, le level design est original, et très diversifié, on pourrait croire qu’on tue du zombies du début a la fin dans une ville en ruine, mais non, on nous promène de droite à gauche de la ville en rencontrant quelques personnages, peu sont importants, le changement de la société marque plus le jeu, le "Nouvel ordre", qui represente l'ancienne garde nationale, a décidé de prendre le pouvoir. Donc, pour résumer ! Le jeu est découpé en 3 chapitres, le début qui montre la découverte, le second qui nous fait du try and die (le plus long des chapitres) et qui est vraiment super, et le dernier dans lequel on va découvrir le Nouvel ordre plus en détail.

Bref, trois screens pour dire que peu importe le chapitre, vous allez sauter, fuir, et... vous suspendre a un fil electrique sans prendre le jus, parce que faut pas déconner.

 On peut voir que sur tous les screens, le jeu est quand même beau, j'ai fait le jeu sur pc portable, pour pas le pousser, je l'ai pas mis en super méga high, donc, on peut voir des défaut sur les screens que j'ai pris, mais franchement, la profondeur du background, les détails, et mieux, les cinématiques. Le jeu est rempli de cinématiques en design comics, faisant penser à Walking Dead. 

Randall Wayne, badass le jour, et ... badass la nuit... Ouais.

J'hésite entre dire "chacun ses vices !" ou bien "Sacré suçon !"... J'ai l'impression de devenir un testeur de jvc.

On aurait pu faire une blague sur carglass, mais je me trouve déjà assez lourd.

Le jeu a de belles cinématiques, une bonne ambiance, qui est en plus de ça, appuyée par une bande son sympa, qui se fond bien dans le décor. ce qui pourrait démotiver un peu les joueurs, c'est le scénario, un type lors d'une invasion de zombies veut retrouver sa famille... Franchement, classique au possible, on voit ça pour au moins un ou deux personnages pour chaque oeuvres ou il y a des zombies. Mais, pour rajouter un peu de profondeur a notre cher Randy, on a des scènes sympathiques qui nous montrent que le héros est hanté par cette idée de les retrouver. Mettant le doute aux joueurs dans la possibilité de les retrouver ou non.

La, on a un flashback ou Randy rentre chez lui, c'est un screen, alors on voit personne bouger... Mais même en jeu, ils ne bougent pas.

Je vous présente la fille de Randy, qui viendra vous rendre visite très rarement, ingrate qu'elle est.

Randy se rappelle surement a quel point c'est chiant de s'occuper de sa fille.

Le scénario reste classique, mais bon plus plaisant avec cet aspect de passé terrifiant qui poursuit le héros. Maintenant, le gameplay, très important tout de même, j'ai joué avec une manette de x box sur pc, parce que j'avais un peu la flemme de configurer mon clavier/souris pour que ça me convienne, surtout dans ce genre de jeu ou les sauts sont millimétrés (mais toujours bien gérés, aucun bug, ou très peu de collisions), sois dit en passant, le mexicain qui habite la reserve de la rédaction et a qui on jette des nachos de temps en temps, me dit que c'est une jouabilité sympa même au clavier, donc à la manette, la jouabilité est facile de prise en main, suffit de pas longtemps pour sauter correctement, même si dans les courses poursuites mortelles, on se retrouve à mourir une fois comme un idiot car on foire un saut vertical pour attraper une corniche. Bien sûr, le jeu ne consiste pas juste à sauter, on doit aussi se battre, avec une hache, pas bien compliqué, on bourrine notre touche d'attaque. Mais avec un flingue... Faut bien viser, et uniquement dans la tête.

DANS LA TETE, RANDY ! DANS LA TETE !

Honnêtement, rien de compliquer, sur une manette on fait ça au joystick, rapide, efficace, et toujours facile a prendre en main. Le viseur réagit bien, donc, on peut réhausser son tir rapidement. On a le droit a quelques intéractions basiques avec l'environnement, exemple, lorsqu'une icone apparaît, on doit foncer sur une porte pour la défoncer.

DEFONCE LA, RANDY ! DEFONCE LA COMME TA FEMME LORS DE LA CONCEPTION DE TA FILLE !

Ah ça, on rajoute quelques trucs de petit coquin, comme des secrets à trouver, pour ça faut fouiller un peu l'environnement, la plupart sont sur votre chemin, certains sont bien mieux planqués, sauter dans des fenêtres qui vont vous faire faire un détour, revenir sur vos pas,  crapahuter à des endroits qui risquent de vous faire avoir une chute mortelle.

PRENDS LE RANDY ! PRENDS LE COMME TA FEMME... Ah non, je l'ai déjà faite... Bon, on trouve souvent l'identité d'abrutis morts.

Voila pour le gameplay en général, qui est assez bon, sans être trop original.

Pour conclure, Deadlight est un jeu pas mal. même bien, malgré la caméra qui des fois nous cache un peu le décor, les graphismes sont beaux, le gameplay bon, le scénario est finalement sympa. C'est un jeu à faire si jamais on a 4 heures devant nous, pour un prix de 12 euros sur Steam, équivalent sur le XBLA (ou c'est peut-être plus.) ça fait cher... Vous connaissez tous la règle, on ne le dit pas, mais on le sait comment l'avoir. Alors, je ne rajouterai rien.

14/20