The Ghost Writer

Salut à tous, c’est encore Lord[A]drae pour un nouvel avis de film, cette fois, The Ghost Writer. Et oui j’ai décidé de regarder des bons films en ce moment, mais je vous promet, un jour je vous ferai une série « Films pourris ». 

 

Alors pour vous repérer, c’est un thriller de Roman Polanski, avec un acteur que j’adore, Ewan McGregor (qui a brillé dans Big Fish notamment), ainsi que Pierce Brosnan (James Bond) et Olivia Williams.

Dans ce film, le héro (Ewan McGregor) se retrouve sans trop le vouloir à écrire, ou plutôt réécrire les mémoires de l’ancien premier ministre britannique Adam Lang (Pierce Brosnan). Ce dernier est accusé par la scène internationale d’avoir pratiqué des tortures illégales au nom de l’anti-terrorisme. Son « nègre » précédent (écrivain qui écrit une biographie) est mort en se noyant, ivre, tombé d’un ferry. Le héro va découvrir des choses qu’il ne devrait pas, sur la vie du premier ministre et sa femme, ainsi que toute la sphère politique.

Le film débute sans réelle introduction, vous serez projeté en plein dans la vie du nègre (nommons le héro ainsi), juste avant son recrutement. C’est au pas de course donc que vous suivrez le début de l’histoire, mais ne vous inquiétez pas, il faut peu de temps pour s’y faire. L’histoire en elle-même est bien ficelée, et comme une enquête, le nègre découvrira des éléments cachés au fil des jours. Pas de temps mort, une ambiance de plus en plus stressante, mise en place grâce à une île pluvieuse, et un final avec une scène qui m’a paru grandiose, la découverte de LA vérité. Ce moment de délectation infinie où l’on fait savoir au méchant qu’on a compris l’histoire est véritablement bien transcris en images. Mais, comme le disait Lovecraft, « Il est des vérités qu’il est préférable de ne pas connaître. ». Le nègre l’apprendra à ses dépends.

La scène de la vérité, un moment jouissif si on s’est attaché au nègre.

La bande-son est assez discrète, jouée par un orchestre elle accompagne bien l’histoire et l’intrigue, les moments de stress ou de réussite, mais elle ne vous marquera pas réellement (à part la scène finale).

La caméra est elle plutôt classique, pas vraiment de folie, mais beaucoup de gros plans, ce qui ne nuit pas à la qualité globale. Elle nous donne plutôt l’impression de voir ce que voit le nègre.

Pour terminer, je vous conseille un petit jeu très simple : tentez de trouver le nom du nègre, et vous avez gagné ! (gagné quoi, je ne sais pas, mais vous n’êtes pas matérialiste alors ce n’est pas grave). Ce sera donc une nouvelle bonne note que je décernerai à ce film.

8/10

Merci pour votre lecture, et si vous avez apprécié, n'hésitez pas à faire connaître le blog ! A très bientôt !

Lord[A]drae