[Review] Millenium : Les hommes qui n'aimaient pas les femmes

J'aime faire mes présentations à chaud. Certains prendrait du recul pour réévaluer le film mais je suis pas de ce bord là, je ne suis pas contre ça mais balancer mon avis à chaud me permet de donner directement ce que j'ai ressenti pendant le film et une fois que je suis sortit de la salle car si je commence à prendre du recul, je commence à ressortir les défauts qui ne m'ont pas forcément marqué pendant mais qui m'apparaisse en tête après et certains films seraient un peu moins bien noté ( De l'ordre de 1 ou 0,5 points hein, pas une descente en flèche ). Par contre, il y a certains film où je sais que même avec du recul, je ne trouverais pas de gros défaut, c'est souvent le cas avec les films de Fincher... Et Millenium n'échappe à la règle.

David Fincher est un réalisateur de plus en plus prolifique et qui, non content de réapprovisionner le cinéphile, offre des produits de très grandes qualités sans avoir besoin de s'entourer d'un casting de folie ( The Social Network, des acteurs quasiment inconnu pour la plupart et tous excellent ). Il revient aujourd'hui à ses premiers amours à savoir les thriller et nous offre le remake de Millenium adapté du roman au succès interplanétaire.

Avant de commencer, je tiens à préciser que je n'ai lu aucun des bouquins Millenium, ni vu les adaptions en film, je suis donc totalement vierge concernant ce sujet. Je ne jugerais donc pas la qualité de l'adaptation.

Parlons un peu du scénar', nous suivons les aventures de Mickael Nondemerde ( Daniel Craig ) et Lisbeth Salander ( Rooney Mara ), l'un est un excellent journaliste , l'autre est une enquêtrice exceptionnelle. Mickael sera amené à rencontrer un homme du nom de Vanger qui lui demandera d'enquêter sur la disparition de nièce. Sur son chemin il croisera la rebelle Lisbeth et se retrouveront plongé dans une histoire familial sombre et tortueuse.

Autant le dire tout de suite, les deux têtes d'affiches sont époustouflante, Daniel Craig montre une facette inconnu de son jeu d'acteur ( Fini les gros bras ) et la métamorphose de Rooney Mara, qui passe de la petite amie banale et effacée de Zuckerberg dans The Social Network à la rebelle perturbée au look étrange. Un véritable délice ! Epoustouflante dans les moindres détails ! Cette jeune femme crève l'écran à chaque apparition ! Une grande star est née.

Les personnages sont d'ailleurs extrêmement bien développé, je craignais que l'utilisation de deux personnages ,qui mène une histoire différente pendant pas mal de temps, soit un peu fade, que l'un soit laissé de côté mais pas du tout ! Les 02h38 sont très bien exploité que ce soit au niveau du développement des personnages, de l'histoire ou de la mise en abîme !

Comme pour TSN, on ne s'ennuit pas, le rythme est mené tambour battant, le scénario ( plutôt bien ficelé ) se dénoue devant nos yeux jusqu'à un final surprenant. Le film est sans temps mort et contient un lot de scène choc ( D'ailleurs, l'interdiction au moins de 12 ans me paraît légère par rapport à certaine scène vraiment dur ). La mise en scène est parfaite, les prises de vue et certains plans sont magnifiques et que dire du générique d'ouverture qui est d'une pure beauté, d'une puissance rarement égalée dans le monde du cinéma et sublimée par le puissant remix de The Immigrant Song.

Parfaite transition pour parler de la musique ! Dieu Reznor fait encore une fois un travail formidable en changeant totalement d'ambiance par rapport à TSN et instaure une ambiance lourde, oppressante, envoutante, les mots me manque pour définir la pureté musicale et la perfection qui se dégage de cette bande originale, un travail d'orfèvre, un chef d'oeuvre tout simplement.

Conclusion :

David Fincher se rapproche petit à petit du rang de divinité et j'espère que l'on verra rapidement la suite de cette trilogie qui s'annonce véritablement exceptionnel si le réal' continue sur cette lancée !

9,5/10